vendredi 5 avril 2013

Ca ne va jamais rentrer!


 


















J'aurais du l'inventer, ce service d'aide à la personne qui aurait consisté à proposer aux familles, à la veille des vacances, de préparer leurs valises, toutes leurs valises, depuis la glacière avec casse-croûte pour la pause méridienne du voyage jusqu'au vanity de madame avec blush bonne mine pour journée de randonnée et mascara effet faux cils pour soirée en amoureux.
Dans une semaine, on déménage, euh, je voulais dire : on part en vacances...
Déjà un mois que je prépare mentalement mes valises... enfin s'il n'y avait que les miennes, ce ne serait rien (enfin si ce serait déjà pas mal, mais là c'est pire...). 

Car il faut prévoir :

- la valise d'un papa Geek qui aime avoir chaud au cou et aux épaules, qui aime le style sportswear mais pas trop habillé, qui aime les chaussures Mephisto parce que ses pieds ont besoin de confort, qui aime être à la fois des villes et des champs, qui aime ressortir sa vieille veste en jean's avec laquelle il a réussi à séduire sa première fille à sa première boum à l'occasion de sa semaine de vacances, qui n'aime pas se séparer de son bon vieux pull marin super parce qu'il tient chaud quand il fait froid mais qui ne tient pas chaud quand il fait chaud et qui lui a tenu compagnie quand il était de quart pendant la Tresco, qui n'aime pas faire sa valise mais qui n'aime pas non plus les pulls décolletés V rouges et jaunes que je mets dedans, qui aime lire beaucoup beaucoup, qui aime écouter beaucoup beaucoup de CD, qui change souvent souvent de t-shirt aussi et qui a toujours peur de manquer de quelque chose...

- la valise de Brin d'Osier qui aime tous ses livres et qui les lira donc tous sans exception, donc "ben tu sais, Mamounette, ce qu'on va faire? On va tous les prendre, comme ça, il y a pas besoin de choisir!" Qui aime jouer aux Legos, mais aussi à la ferme Playmobil, et puis aussi au safari Playmobil mais non, en fait, ce qu'il préfère quand même, c'est la pâte à modeler, les feutres et les gommettes avec une rame entière de papier si on veut faire des dessins. Qui aime en fait ses peluches plus que toutes ces babioles, surtout son ours chéri Barnabé qui mesure 1 mètre et qui pèse deux kilos et qu'il n'est bien entendu pas question d'emmener excepté si on décide d'accrocher une remorque derrière le break. Qui aime manger des amandes quand il a un petit creux à 11 heures, les compotes à la banane pour le goûter et les tartines de Krisprolls au Madame Loïc au petit-déjeuner - ça tombe bien, on ne va ni en Suède, ni en Bretagne... Qui dort encore dans un lit à barreaux mais qui a l'âge requis pour dormir dans un lit de grand mais qui n'y a jamais dormi sans barrière... alors faudra prévoir la barrière de lit parce que de toutes façons c'est son petit frère qui va dormir dans le lit parapluie. Qui aime bien faire des randonnées ("t'as vu mes cuisses de mouche et mes mollets de jardinier?" m'a-t-il dit ce matin en relevant simultanément les jambes de son pantalon) oui mais des fois, au bout de 5 km de marche, il a un petit coup de pompe et là il s'assoit dans la mousse fraîche des sous-bois et ne veut plus faire un pas et il se met à nous tendre les bras avec le regard accablé de désespoir en nous suppliant de le porter sur nos épaules. Alors le Deuter, on le prend ou pas? That is the question, parce que si on le prend c'est sûr qu'on ne l'utilisera pas mais si on ne le prend pas, alors ça va de soi qu'on en aura besoin... Sans parler des CD sans quoi il n'est pas envisageable de partir en voiture : la piste 15 de celui d'Yves Duteil, la piste 7 de celui d'Anne Sylvestre, les pistes 2-5 et 13 du dernier numéro de Picoti Chansons, quelques-unes des Petits Loups du Jazz mais c'est très variable en fonction de l'humeur ; bref heureusement que Maman Griotte aime jouer les DJ au lieu de dormir en voiture... Et puis il y a les vêtements : des chauds et chics? Des printaniers et fonctionnels ? Et les chaussures : bottes en caoutchouc ou baskets? Mocassins bateaux ou montantes en Gore-tex? Je sais que je finirai par ajouter un sac et à tout prendre, de toutes façons...

- la valise de Croquembouille qui a eu 6 mois il y a une semaine, qui porte du 12 mois mais pour qui le 12 mois commence à être un peu juste, sans toutefois mettre du 18 mois qui est encore un peu large... Qui commence à apprécier les jouets en tissu, qui commence à manger des compotes et des purées de légumes (il faudra donc emporter le Babycook), pour qui je n'aurai peut-être plus assez de lait mais pour qui il faudra déjà prévoir du lait 2° âge (celui qu'on n'a pas en stock bien entendu...), qui commence à se tenir assis sans vraiment rester dans cette position trop longuement (il faudra donc emporter le relax, le porte bébé ventral et l'anneau de bain), qui a tellement grandi que ses pieds dépassent du cosy mais qui est encore trop petit pour être promené dans une poussette de grand, qui salit souvent ses turbulettes et les turbulettes ça ne se lave pas comme ça au fond d'un lavabo de chambre d'hôtes avec une savonnette de 2 milligrammes (il faudra donc emporter les 3), qui est changé deux fois par jour parce que bébé crachotte de la carotte, qui dormira dans le lit parapluie avec un bon matelas pour le rendre plus douillet, qui ne rentre plus dans sa pilote mais qui aura quand même besoin d'être au chaud dans un blouson d'hiver, qui a besoin de plein de couches, de plein de lait de toilette, de plein de gel Delabarre pour ses dents qui commencent à percer...

- last but not least la valise de Griotte. Un casse-tête inédit. Un défi improbable. La promesse d'une journée entière de questionnements, de doutes, de tergiversations... Collection automne-hiver ou printemps-été? Escarpins ou ballerines? Imperméable ou anorak? J'en connais le déroulement par cœur : et que je t'enlève ce chemisier pour ajouter ce pull en laine, et que je t'ajoute cette robe en tricot pour enlever ce t shirt trop léger, et que je prends ce cardigan au cas où, ce pantalon au cas où, ce foulard au cas où... Il y a à peu près une centaine de "au cas où" qui justifie le fait que je vide la moitié de ma penderie dans mes valises. Des colliers pour assortir avec la tenue rose, des bottes pour aller avec la robe beige, un sac à main pour sortir au restaurant et un sac à dos pour fourrer le casse-croûte, des boucles d'oreille passe-partout et un sautoir sophistiqué, du parfum pour tous les jours et du rouge à lèvres pour les grandes occasions. Une mission quasi impossible si Maman Griotte compte faire rentrer tout ça dans une seule valise... Sans compter que je voudrais emmener avec moi mes bidons de lessive, mon fer à repasser, ma machine à laver et ma machine à coudre ainsi que ma bibliothèque, mais ça, c'est une autre histoire...

Au moment de préparer la voiture, au moment d'y faire rentrer nos quatre valises et les quinze sacs bourrés d'affaires qui ne rentrent pas dans nos quatre valises + nos deux garçons, leurs peluches et leurs jouets + nos trois cochons d'Inde avec le foin et les granules+ la glacière avec le pic-nic, le lit parapluie, le relax, les parapluies et les bâtons de randonnée, on entendra souvent la phrase "ça ne va jamais rentrer!" ponctuée de quelques jurons audacieux  mais au bout de quelques heures d'acharnement, on sera fin prêts pour prendre la route des vacances ; du moins je l'espère parce que jusqu'à maintenant on y est toujours arrivé...


jeudi 4 avril 2013

Pour changer de la cuisse de poulet...


 

Quand il va faire les courses le samedi matin, Mister Perfect va souvent à la boucherie. Elle se trouve à deux pas de chez nous, sur une toute petite place provinciale et miniature, en face d'une boulangerie pâtisserie où les gâteaux sont généreux, colorés et sympathiques et d'un fleuriste qui sort plein de fleurs dès que le soleil pointe son nez. Cette place ressemble un peu à celle qui étaient dessinées dans mon enfance sur certains plateaux mélaminés qui représentaient des villages idylliques et des morceaux de campagne enchanteurs. Il ne manque que les nains de jardin et la moue malicieuse de la jeune fille pour qu'on se croit au pays d'Amélie Poulain. C'est donc une boucherie toute mignonne, en rouge et blanc, avec une volée de marches pour arriver à la porte qui fait dlriiiiinnnng  quand on la pousse. Et là, il y a plein de gens souriants qui vous distribuent à la volée des bonjours tonitruants, de sorte que les clients eux-mêmes se sentent obligés de se retourner et vous dire bonjour en souriant. La machine à couper le jambon est la préférée de Brin d'Osier qui se hausse sur la pointe des pieds pour examiner la manœuvre avec la plus grande attention. Il y a aussi ces affiches collées aux carreaux de faïence blanche qui enseignent les différentes parties dont sont constitués les corps de la vache et du porc et que Brin d'Osier observe avec un air un rien méfiant, sans poser de question. Des moelleux au chocolat, qu'on n'achète pas parce qu'ils sont exposés aux postillons des clients, n'en font pas moins envie, et du coup, on se rabat sur les beaux morceaux de bœuf ou les magrets de canards bien charnus. Quoi qu'on demande, le boucher et ses aides ont toujours la réponse attendue : le nombre de livres en fonction du nombre de convives, l'assaisonnement idéal qui apportera le petit plus excentrique, le temps de cuisson ou l'art de découper. Pas étonnant donc que Mister Perfect se laisse charmer par cet endroit si simple et si charmant (comme quoi l'un n'empêche pas l'autre...)
Tel le papa oiseau soucieux de nourrir sa tribu bruyante et affamée, Mister Perfect ramène au nid moult paquets en vue  de la semaine à venir et durant laquelle il ne sera pas disponible pour faire les courses.
C'est ainsi que j'ai trouvé trois suprêmes de pintade au fond du congélateur hier soir. Je les ai décongelés soigneusement, mais qu'en faire, me dis-je! Le nom est joli est promet de la suprématie en matière de délicatesse de la chair et de la finesse dans le goût mais toutes les recettes examinées exigeaient de la crème fraîche que je ne possédais pas dans mon frigo...
J'ai donc opté pour cette recette : les suprêmes de pintade aux poires que j'ai accompagnés de lentilles vertes.

Ingrédients


Vous faites fondre le beurre dans une cocotte où vous faites ensuite revenir les échalotes émincées, les gousses d'ail puis les suprêmes jusqu'à ce qu'ils soient bien dorés. Vous ajoutez les poires épluchées et coupées en quatre, le Sauternes, la cannelle, le sel et le poivre. Vous laissez cuire à feu doux pendant 20 minutes. Petite astuce que je mets en œuvre depuis que je regarde Top Chef le lundi soir : je déglace, je déglace et je redéglace... D'abord, ça fait trop bien de le dire ; ensuite je ne risque rien car ma cuisine reçoit rarement la visite de Jean-François Piège ou de Ghislaine Arabian ; enfin parce que c'est bon, cette petite touche d'acidité en fin de cuisson...
C'est facile : vous ne conservez que les "sucs" comme ils disent à la télé, vous ajoutez de la crème de balsamique et vous laissez épaissir sur le feu puis vous versez sur vos morceaux de viande. Le déglaçage permet de dissoudre les sucs de cuisson afin d'en faire une sauce d'accompagnement particulièrement parfumée!

 

mercredi 3 avril 2013

La Solitudine

Hier soir, Mister Perfect est parti pour réunionner à la Capitale et Maman Griotte est donc restée seule à la maison. Rien de bien méchant en apparence pour Griotte qui a passé une dizaine d'années en célibataire, recluse chaque soir dans son petit appartement provincial, en rêvant du Prince charmant sur son canapé, en se réconfortant à grands renforts de frites du Quick (oui, c'était l'époque où je conduisais ma propre petite citadine, à toit en toile décapotable s'il vous plait et où je pouvais me rendre dans un fast food n'importe quand n'importe comment sans voir 3 paires d'yeux m'observer d'un air interrogatif...) et en pleurnichant devant la première comédie sentimentale venue...
Une soirée de solitude, ce n'est franchement pas grand'chose, et pourtant!!! Il se trouve que je me prépare à cette épreuve depuis des semaines. Émotion intense, mains moites, cœur serré et larmes au bord des yeux au moment où Mister Perfect franchit la porte à l'aube : des images de tragédie se succèdent dans ma tête et font exploser mon pragmatisme et ma raison.... Il faut si peu de chose pour que le Bonheur bascule dans l'absence funeste, dans la terreur du malheur...
Peut-être est-ce la résurgence d'une douleur qui m'a longtemps habitée : à l'époque où Mister Perfect était un peu là et souvent ailleurs... Je ne dis pas que Mister Perfect allait papillonner alors qu'il me connaissait déjà ; bien sûr que non. Il sentait juste l'étreinte de mes envies - de mariage, de maison, d'enfants (peut-être de cochons d'Inde aussi?) - étrangler un peu trop son aspiration à être libre. Il a fallu attendre que je parle moi aussi de ma précieuse liberté pour qu'il songe enfin à m'accorder quelques bribes de son grand air et qu'il envisage quelques projets à long terme... 
A moins que cette peur tienne simplement aux soubresauts multiples qui ont chahuté notre histoire en lui imposant un cheminement chaotique et semé d'instants pénibles et bouleversants?
Toujours est-il que ces soirs là sont des défis à mon émotivité, à ma sensibilité, à ma fragilité.
Hier soir, donc, j'ai regardé le programme TV bien à l'avance, histoire de ne pas avoir un moment à moi pour me rendre compte que j'étais seule à la maison. Mais pas de chance, il n'y avait pas grand'chose qui puisse combler ma solitude. 
Après avoir fermé tous les volets et la porte à double tour, j'ai couché les deux garçons sans rien montrer de mes angoisses, comme d'habitude, en respectant scrupuleusement le rythme quotidien et les horaires classiques mais allez savoir pourquoi Croquembouille - qu'il me faut depuis des mois réveiller pour les tétées - s'est mis en tête de pleurer, juste au moment où Brin d'Osier s’apprêtait à s'endormir. J'ai donc accorder deux tétées supplémentaires à Croquembouille pour satisfaire son appétit démesuré puis je suis retournée dans la chambre de Brin d'Osier pour refaire des câlins et des caresses, ensuite de quoi je suis retournée dans la chambre de Croquembouille pour tirer sur la queue de Panpan le lapin musical, ensuite de quoi je suis retournée dans la chambre de Brin d'Osier pour chanter une chanson - " non mais Mamounette, une toute petite petite comme ça", ensuite de quoi je suis descendue sur la pointe des pieds pour ne pas faire de bruit et là, le portable s'est mis à vibrer en se déplaçant comme un crabe sur la table du salon, ce qui a eu pour effet de réveiller le chagrin de Croquembouille et de susciter les commentaires de Brin d'Osier du genre " et maman, c'est quoi ce bruit, c'est pas le portable?"
Il s'est avéré que Mister Perfect avait appelé parce qu'il était arrivé à Paris, mais quand je suis arrivée pour attraper le téléphone, il a cessé de vibrer, bien sûr, comme pour me punir encore plus de ma solitude et de faire de cette soirée un vrai fiasco.
A ce moment là, il était 21 heures, alors que je me disais que pour une fois, comme Mister Perfect ne rentrait pas, j'allais avoir ma soirée toute à moi mais non, bien sûr. La séance de Spa prévue, qui était sensée faire suite à deux heures d'exercice physique sur le fameux vélo elliptique serait donc remise à plus tard. Pas le temps non plus de se prélasser devant Plus Belle La Vie pour une fois que je pouvais le regarder et échapper aux réflexions désobligeantes...
J'ai donc sombré dans le plus facile des vices, terrassée par ma journée et par l'appréhension de la nuit en solitaire à venir : le bol rempli d’œufs en chocolat  et de friture pralinée au bout duquel je suis arrivée sans fierté mais avec la conviction que l'excès de sucre guérirait ma fébrilité...
Je me suis endormie très tard, au terme d'une soirée de girouette errante qui zappe pour oublier qu'elle est seule...
Les pieds gelés, le dos fourbu, les mains serrées sur l'oreiller qui sentait bon le parfum que Mister Perfect glisse chaque matin derrière son oreille, j'ai mal dormi...
Et puis la lumière du matin a dessiné le contour des volets de la chambre. J'ai respiré bien fort et mon cœur s'est ouvert comme une fleur. Une nouvelle journée commençait et ce soir, Mister Perfect serait là...

mardi 2 avril 2013

Petit dressing de printemps...

une grande première : la fente en bas de la tunique!

une deuxième grande première : la pose du passepoil!

Tunique Houston en popeline à carreaux gris sur fond blanc



Pantalon doublé assorti à la tunique
les revers permettent de mettre en valeur le rappel du tissu
Modèle Houston de chez C'est Dimanche... magnifique résultat!
Parementure en coton rouge avec étiquette personnalisée!

et encore un pantalon en jolie gabardine marine avec doublure assortie


J'ai recherché l'harmonie dans les couleurs, la continuité dans les tonalités, une thématique constante et charmante qui puisse donner à mes deux petits garnements un air d'écoliers d'antan, de poulbots espiègles et joueurs, de marins rêveurs, d'explorateurs en herbe et de turbulents galopins...
J'ai craqué pour le style marin, pour les couleurs  rouge, marine, jaune et pour ces petits riens qui font qu'on reconnait que le vêtement est signé maman.
J'ai fureté du côté de Petit Bateau pour leurs adorables baskets jaunes et du côté de Jacadi pour les T shirt Olivier Tallec et les bermudas et pulls aux couleurs vitaminées. 
Pour les tissus, il m'a suffi de faire un tour chez Ma Petite Mercerie ; tout y est : de l'adorable bouton marinière à la cotonnade jaune poussin, des étiquettes à croquer pour faire croire à Maman Griotte qu'elle est une vraie couturière à la mignonne popeline imprimée de voiliers, de mouettes et de petits poissons. 
L'autre trouvaille, c'est le tissu marin de chez vêtements marins pour confectionner des sweats chauds et qui est du meilleur effet pour les vareuses de C'est Dimanche... 
Il a fallu beaucoup d'heures de travail, d'acharnement sur l'aiguille, d'obstination pour arriver à constituer ce petit dressing qui n'est pas encore achevé (il manque quelques shorts, quelques barboteuses, une vareuse en jean's et des petites vestes tricotées mais ça va venir...) mais quel bonheur de voir les deux garnements habillés de pied en cap par Griotte métamorphosée en Superwoman de la Couture. Mister Perfect - qui s'y connait en couture comme vous pouvez l'imaginer... - m'a confié que depuis que je savais poser un passepoil, j'étais passé au niveau "expert" ; ah il sait y faire, Mister Perfect, quand il veut me faire du charme...
Bref voilà ce que ça donne, avec une série de photos qui vous dira tout de ce qui s'est passé pendant ces 4 jours où mon blog est resté silencieux!!! 



Vareuse jaune d'après le patron Galway de C'est Dimanche
le fameux pli chemise qui donne une belle ampleur au dos

une vraie vareuse de marin!
un deuxième exemplaire en tissu sweat bien douillet

encore le pli chemise !

Col doublé en popeline imprimée

 
Modèle Galway de C'est Dimanche

Le dos fermé par des pressions Kam

Tunique pour que Croquembouille soit assorti à Grand Frère

Boutons Petit Pan et fausses pattes de boutonnage en gros grain


C'était Pâques...

Il y a eu des sourires ravis
             des cris de surprise
             des fous-rires espiègles
             des moustaches en chocolat
             des œufs plein le jardin
             des papiers métallisés froissés par les menottes      gourmandes
             une brouette jaune en guise de panier pour la récolte
             des câlins des grands-parents attendris par l'enfance retrouvée
             un petit coin de ciel bleu qui croyait au printemps
             des jonquilles et des primevères qui semaient des taches de couleur dans le pré
             du bonheur plein les bras
             le goût coquin des œufs en sucre
                                                                
une belle fête de Pâques en famille...